Née des cendres du G5 sahel, dirait-ton, l’Alliance des Etats du Sahel est portée sur les fonts baptismaux par le Mali, le Burkina et le Niger, trois pays frères qui jouent leur survie contre le terrorisme importé et imposé. L’annonce de la création de cette alliance de défense collective a été perçue par les observateurs avertis de la géopolitique comme le signe précurseur de la belle mort de la force du G5 sahel qui n’était qu’une autre marionnette de la France métropolitaine pour pérenniser sa mainmise sur le sahel. En effet, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé la signature de la Charte Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES), qui en somme, assurera la défense collective aux populations des pays signataires. Pour ce faire, le document (charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES) a pour objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle au bénéfice des populations” des pays concernés. La création de cette alliance collective de défense résulte de l’esprit de fédérer les synergies d’actions pour faire face et détruire l’ennemi commun (le terrorisme) qui freine tout projet de développement des nations Etats. De ce fait, il faut souligner que durant ces deux dernières années, les trois pays signataires ont vu leurs pouvoirs changer par des coups d’État militaire. En somme, cette action collective permet de renforcer la coopération militaire entre ces pays pour assurer une vraie sécurité à leurs populations réciproques. C’est pourquoi, depuis début septembre, le Mali, le Burkina et le Niger avaient affirmé leur détermination à travailler ensemble pour assurer la sécurité de leurs populations. La semaine dernière, une délégation malienne s’est rendue à Ouagadougou et à Niamey afin de rencontrer les chefs de la transition. La lutte contre le terrorisme, qui représente une forte menace pour la sécurité de la région, a été au cœur des échanges lors de ces missions. Le nouvel engagement collectif stipule que toute agression contre l’un des membres de l’alliance sera considérée comme une attaque contre tous, impliquant ainsi une intervention militaire de tous les pays signataires. De là, l’espoir peut renaitre dans les cœurs des populations de ces pays. Car, les vrais acteurs concernés ont pris leur destin en main, surtout avec le soutien sincère de la Fédération de la Russie. Les hommes d’Etats à la tête ces pays-là ont bien compris que personne ne viendra faire la paix et assurer notre propre sécurité à notre place.
JG

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