En Afrique, plusieurs films des chaines de télévision nationale ou privée achètent des films étrangers ; c’est-à-dire des films d’acteurs et de producteurs occidentaux. Sur les chaines nationales, vous avez les feuilletons brésiliens, indiens, turques, etc. qui sont plus suivis par la population et surtout la population féminine.

 Il faut dire que les feuilletons n’ont pas de valeur ajoutée dans la conscientisation du peuple africain, et surtout les femmes. Il est temps pour les africains de nourrir leurs esprits avec des choses venant de chez nous. Ces feuilletons abrutissent notre jeune population qui a besoin d’une révolution au sens propre du terme.

Il est temps pour les états africains et surtout francophones de donner de la valeur à leurs propres cinéastes. Il semblerait que certains feuilletons ne sont pas consommés dans le pays qui les a conçus, selon Philipe Simon.

Nos télévisions nationales passent leur temps à diffuser des feuilletons qui n’ont que d’autres importances que de distraire les consciences, et surtout, surtout les femmes qui sont les premières personnes à s’occuper de l’éducation des enfants. C’est un vrai problème social. Il y a des pays africains comme le Nigéria qui font déjà de la cinématographie à l’africaine, c’est une bonne chose. Il faut aller dans ce sens. Il faut produire en Afrique et consommer en Afrique. Dirigeants africains, il est temps…

Yacouba Dao 

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